Arrivé un peu tard sur le site, j’ai vite compris que le premier rang n’était plus une option. Pas grave. L’ambiance était déjà là : des familles, des groupes d’amis, le brouhaha des enfants, et au-dessus de tout ça, ce ciel d’été encore clair, prêt à s’embraser. Trépied sous le bras, j’ai trouvé une place un peu en retrait, pas la meilleure mais suffisante pour sortir le Nikon et tenter quelques clichés du feu d’artifice.
Les premières gerbes ont fusé, dorées, rouges, en éventail ou en cascade. Pas de point de vue dégagé sur toute la scène, mais j’ai joué avec les perspectives, les silhouettes de la foule, les reflets… Et comme souvent, ce qui semblait au départ une contrainte est devenu une manière différente de raconter la soirée. Après le final, pendant que la plupart reprenaient le chemin du retour, j’ai prolongé la sortie jusqu’au château.
Fougères de nuit, c’est un autre décor. Les vieilles pierres baignées dans la lumière douce des projecteurs, les douves calmes, les ruelles paisibles… Quelques poses longues plus tard, le contraste était là : la fête, le bruit, la couleur… et juste après, le silence, la pierre, la nuit.
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